L’autorisation d’installation de vidéosurveillance est subordonnée à de nombreux principes. Ces principes et droits ont surtout été édictés pour faciliter le contrôle du respect de la vie privée et protéger l’image des tierces personnes. Si vous installez une vidéosurveillance dans votre maison ou dans votre entreprise, il est normal que vous vous demandiez ceux qui peuvent avoir accès aux images captées par vos caméras. De plus, les employeurs ont souvent tendance à monopoliser le droit d’accès aux images enregistrées. Mais, cette attitude constitue une violation flagrante du droit d’accès aux images de vidéosurveillance. Voyons pourquoi.

Le droit d’accès aux images de vidéosurveillance, une prérogative universelle

D’après les réglementations, le droit d’accès aux images enregistrées par une vidéosurveillance est reconnu à tous ceux qui sont filmés par les caméras installées. Si les personnes filmées par une vidéosurveillance doivent avoir été informées de la présence de caméras, elles doivent aussi avoir connaissance des modalités d’accès aux images enregistrées. Aux termes de l’article 39 de la loi appelée « informatique et libertés », toute personne filmée peut accéder aux enregistrements vidéo de surveillance.

Cette personne peut également demander une copie des enregistrements, et cette demande doit être satisfaite. Généralement, les responsables des systèmes de vidéosurveillance dans les entreprises ou dans les copropriétés exigent une demande écrite et un justificatif d’identité. Pour rendre souples ces dispositions, cette même loi permet au responsable du traitement de la vidéosurveillance de faire opposition aux demandes qu’il juge abusives à cause de leur répétition.

Toutefois, il revient au responsable de prouver le caractère abusif et répétitif de cette demande lorsque l’opposition d’accès est contestée par le requérant. Le droit d’accès aux images enregistrées ne doit pas empêcher la protection des données des tiers. Il est recommandé lorsqu’il y a délivrance de copies d’enregistrements de flouter les images qui rendent vulnérables les tiers ou qui compromettent leur vie privée. L’accès à une vidéosurveillance peut toutefois être refusé de plein droit lorsque cet accès menace la sûreté de l’État, la sécurité publique ou la défense nationale. Ces motifs sont surtout évoqués pour l’accès aux enregistrements des vidéosurveillances sur les voies publiques.

L’accès aux enregistrements par les autorités préfectorales et les personnes habilitées

Pour des cas spécifiques, la réglementation permet aux autorités compétentes d’avoir accès aux images de votre vidéosurveillance. En cas de conflit entre voisinages sur la violation de l’intimité d’une vidéosurveillance, les autorités compétentes peuvent avoir accès à votre vidéosurveillance. Généralement, cette prérogative reconnue aux forces de l’ordre n’est reconnue que pour des cas de violation de la réglementation (afin de faire le constat de l’infraction) ou dans le cas d’une instruction judiciaire.

La commission départementale des systèmes de vidéoprotection peut toutefois décider unilatéralement d’accéder aux images pour contrôler la durée de conservation des enregistrements par exemple. Cette même commission peut ordonner à la CNIL un contrôle des systèmes de vidéosurveillance visant le respect des normes et principes juridiques en la matière. Dans certains cas extrêmes, toute personne par une procédure de recours devant le juge compétent peut demander l’accès aux images d’une vidéosurveillance. Ces recours sont motivés par des difficultés d’accès concernant une vidéosurveillance précise. Quelle est la portée du droit d’accès ?

L’intérêt du droit d’accès aux images enregistrées par vidéosurveillance

Le principe du droit universel d’accès aux images des caméras s’inscrit surtout dans la ligne de protection de la personne humaine et de son image. Le droit d’accès permet d’établir un système de contrôle fiable. Dans certaines situations, le droit d’accès permet de faire la constatation d’infractions violant les prescriptions des réglementations. Il aide aussi dans les procédures judiciaires à établir des preuves et à identifier les présumés coupables de cambriolages, d’agressions ou de toute sorte d’infractions.

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